Projet ATLAS: la réduction de la mortalité, de la morbidité liée au virus du SIDA

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Le projet ATLAS (Libre d’accéder à la connaissance de son statut), officiellement lancé mardi soir à Dakar, ambitionne d’œuvrer à la réduction de la mortalité liée au virus du SIDA en Côte d’ivoire, au Mali et au Sénégal, sous l’égide d’un consortium composé de l’ONG Solthis et de l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement.

« Le projet ATLAS, libre d’accéder à la connaissance de son statut, veut participer à la réduction de la mortalité, de la morbidité liée au virus du SIDA dans trois pays de la sous-région, Côte d’ivoire, Mali, Sénégal« , a déclaré sa directrice Clémence Doumenc Aidara.

Dans cette perspective, il va consister à distribuer l’autotest de dépistage du VIH, un outil de diagnostic approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-elle ajouté en marge de la cérémonie de lancement du projet.

L’autotest se fait à partir d’un fluide oral ou du sang d’une piqûre au doigt par exemple, pour connaître leur statut en privé.

A cet effet, pour une durée de trois ans, ce projet devra permettre non seulement la distribution de 500 mille kits d’autotest de dépistage Vih au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali mais aussi de poser les bases nécessaires au déploiement à grande échelle de cette stratégie de dépistage par les gouvernements et autres partenaires.

« C’est un outil qui répond à un besoin de la population’, précisément d’une catégorie de la population caractérisée par des réalités propres, son identité, la question de la stigmatisation, l’inquiétude d’aller vers les soins de santé, a indiqué Clémence Doumenc Aïdara.

Les personnes concernées, même conscients de ce qu’elles appartiennent à des catégories à risques, « ne vont pas vers une structure de santé », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’autotest « permet de respecter cette confidentialité notamment pour les personnes stigmatisées ».

« Le projet est innovant et répond aux besoins de ces populations« , a fait valoir la directrice du projet ATLAS, mis en œuvre par un consortium composé de l’ONG Solthis et de l’IRD (Institut de Recherche et de Développement).

Il est déroulé « en collaboration étroite » avec les ministères de la Santé du Sénégal, Mali et Côte d’Ivoire, et bénéficie du soutien et de financements du bailleur de fonds international Unitaid.

A lire aussi : Comment le Sénégal pilote la lutte contre le sida ?

Pour cet autotest qui est maintenant introduit au Sénégal, une phase test a été menée dans deux régions du Sénégal : Ziguinchor et Thiès. Ce qui a permis d’avoir un taux d’acceptabilité de 80% selon Enda Santé qui avait piloté cette phase du projet.
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