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L’OMS alerte sur l’évolution du coronavirus chez les 20 à 40 ans

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Les jeunes sont de plus en plus les vecteurs de la propagation de l’épidémie et représentent un risque pour les plus vulnérables, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS.

L’Organisation Mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée, de la propagation du nouveau coronavirus chez les personnes âgées de 20 à 40 ans, dont beaucoup ne présentent pas de symptômes, ce qui accroît le risque de transmission aux personnes vulnérables. L’OMS avait déjà mis en garde ce mois-ci contre l’augmentation au niveau mondial du nombre de jeunes parmi les personnes touchées par la maladie, et contre les risques que cette progression entraîne pour les personnes âgées comme pour les patients des régions dans les zones densément peuplées où les systèmes de santé sont fragiles. «L’épidémie est en train de changer», a dit Takeshi Kasai, directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental, au cours d’une réunion d’information virtuelle. «Les personnes âgées de 20, 30 et 40 ans sont de plus en plus les vecteurs de la propagation de l’épidémie. Beaucoup d’entre elles ne savent pas qu’elles sont infectées. Cela accroît le risque de transmission aux plus vulnérables», affirme-til.

SITUATION DU CORONAVIRUS EN AFRIQUE
Selon un décompte de l’OMS, le rythme de propagation de la Covid-19 place la Gambie en tête des pays africains. Le plus petit pays de la région a comptabilisé sa pire semaine ces derniers jours, puisque 30 personnes sont décédées du coronavirus la semaine dernière. C’est plus que le nombre total de décès liés à la Covid-19 enregistré en cinq mois, de mars à juillet. Un taux de létalité très élevé, soit 3,6% avec 49 décès en 14 jours, soit en moyenne 3,5 décès par jour. Si ce taux de mortalité perdure, la Gambie enregistrera une centaine de décès en fin août. Cette situation s’explique par le fait que le pays de Adama Barrow réalise un faible nombre de tests pour détecter les cas infectés, mais aussi il y a un manque de prise en charge à temps.

Selon l’OMS, les gens meurent dans leur domicile mais contaminent potentiellement leurs proches. En outre, l’Afrique a marqué le sixième mois depuis que la maladie à Covid-19 a été détectée pour la première fois sur le continent. Alors que le virus a progressé à un rythme accéléré dans de nombreuses autres régions du monde, l’évolution de la pandémie sur le continent africain a été différente, note l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une analyse préliminaire de l’OMS révèle qu’une augmentation exponentielle des cas, qui culmine environ deux à trois semaines plus tard, n’est pas observée en Afrique.

Bien au contraire, de nombreux pays connaissent une augmentation progressive des cas de Covid-19 et il est difficile de discerner un pic précis. Les schémas de transmission diffèrent également entre les pays, mais surtout à l’intérieur des pays. Au début, la Covid-19 a surtout touché les capitales. Cependant, le virus se déplace maintenant des zones urbaines à forte densité vers les agglomérations informelles, puis vers les zones rurales à plus faible densité de population. «En Afrique, freiner la Covid-19 est comme un marathon et non un sprint», a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique. «Nous observons de multiples flambées locales, chacune ayant ses propres schémas et pics d’infection. C’est en renforçant la réponse au niveau communautaire que nous gagnerons cette course. La réponse à la Covid-19 doit être intégrée à la structure même de chaque district de santé.»

Au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé 130 contaminations supplémentaires de Covid-19 et un nouveau décès au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 12.689 le nombre de personnes infectées par le virus et à 262 les patients ayant succombé à la maladie depuis son apparition dans le pays, le 2 mars.
Les nouvelles infections ont été détectées à partir de tests virologiques réalisés sur des échantillons de 1421 individus, faisant ressortir un taux de positivité de 9,15%, a expliqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye lors du point quotidien sur l’épidémie.

Parmi ces nouvelles contaminations, 55 sont des cas contacts suivis par les services sanitaires, les 73 sont issus de la transmission communautaire localisés à Dakar et à différents endroits du pays. Il y a eu deux cas importés, selon le Directeur de la prévention.

L’officiel du ministère de la Santé a fait savoir que l’un de ces cas a été localisé à Djioffior, une localité de la région de Fatick, dans le centre du pays, tandis que l’autre a été identifié à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

Il a également assuré que 115 patients avaient été contrôlés négatifs et déclarés guéris au cours des dernières 24 heures. Un chiffre qui porte à 8165 le nombre officialisé de guérisons dans le pays depuis le début de l’épidémie.

Près de six mois après l’apparition de la maladie au Sénégal, 4261 patients dont 38 dans un état graves sont encore sous traitement dans les différents de prise en charge de la maladie à travers le pays, selon le ministère de la Santé.
Par Mame Diarra DIENG

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