La région de Sédhiou a abrité le jeudi 18 octobre une rencontre décentralisée portant sur la mise en œuvre des interventions au niveau intermédiaire et opérationnel. L’objectif est d’améliorer les prestations de soins jusque dans les coins les plus reculés des zones de frontière. Cependant, la rétention des informations sanitaires et l’endettement des structures de santé sont relevés comme contraintes à surmonter avec diligence.
Cette réunion de coordination de la direction générale de la santé, une première dans l’axe Sud se veut une tribune de coordination et de suivi des programmes de santé en vue, dit-on d’une amélioration dans la mise en œuvre des interventions au niveau intermédiaire et opérationnel. Dr Marie Khémess N’gom N’diaye le directeur général de la santé relève les efforts consentis en matière de couverture sanitaire en zone de frontière.
«Aujourd’hui, nous sommes ensemble dans ce que nous appelons l’organisation ouest africaine de la santé mais au-delà de tout cela le président de la République Macky Sall est en train de dérouler le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le programme de modernisation des axes et territoires frontaliers. Cela va rendre accessibles et à moindre coût les soins de santé dans les zones les plus reculées», a-t-elle déclaré.
Au sujet de la rétention des informations sanitaires engagée par les travailleurs de la santé comme arme de bataille contre l’Etat, Dr Marie Khémess N’gom N’diaye le directeur de la santé rassure que des négociations sont très avancées et bientôt dit-elle, ce sera le dénouement. «L’Etat du Sénégal est engagé avec les partenaires financiers et techniques pour régler les questions de santé publique. Très bientôt, on sera autour d’une même table pour trouver une solution définitive à cette question qui n’est pas du tout avantageuse ni pour les acteurs de la santé et ni pour les populations», a-t-elle indiqué.
S’agissant de l’endettement des structures de santé du fait de la mise en œuvre de la politique de couverture maladie universelle (CMU), le directeur général de la santé a tenu dans un premier temps, à remercier son collègue de la CMU pour l’apport de sa direction dans l’amélioration et la démocratisation de la prise en charge médicale.
Et dans un second temps Dr Marie Khémess N’gom N’diaye a indiqué qu’un inventaire sera fait dans le but d’éponger avec diligence les dettes jusqu’ici contractées auprès des structures de santé.
Par Moussa DRAME
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