Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rencontré Sa Sainteté le pape François pour s’entretenir des moyens de faire en sorte que tout un chacun, quel qu’il soit et où qu’il vive, puisse obtenir les soins de santé dont il a besoin.
Le souverain pontife et le Dr Tedros ont tous deux réaffirmé que la santé était un droit et ne devrait pas être un privilège, et ils partagent une même volonté d’améliorer la santé et d’accroître le bien‑être des personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées, aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres.
«C’est un très grand honneur pour moi d’avoir rencontré Sa Sainteté le pape François et de découvrir que nous avons tant de préoccupations en commun», a déclaré le Dr Tedros.
«Depuis longtemps, dans les fonctions que nous avons occupées précédemment et dans notre charge actuelle, nous œuvrons l’un comme l’autre pour améliorer le sort des personnes pauvres et vulnérables. Je suis ravi que le pape François nous soutienne dans l’effort que nous faisons pour que tous bénéficient du droit à la vie et à la santé. Je me félicite tout particulièrement de l’importance que le pape attache au bien‑être des enfants. C’est encourageant de l’entendre dire qu’il est à nos côtés et aux côtés de tous ceux qui travaillent avec nous pour mettre la santé à la portée de tous, surtout des nombreuses personnes, y compris les enfants, qui vivent en marge de la société, qui sont en mauvaise santé et qui souffrent de la faim.»
Le pape François et le Dr Tedros se sont rencontrés à Rome avant la Conférence mondiale sur les soins de santé primaires qui doit se tenir les 25 et 26 octobre à Astana, au Kazakhstan. La conférence marque le quarantième anniversaire de la Déclaration d’Alma‑Ata et de l’engagement historique qui y a été pris d’instaurer la santé pour tous. Les délégués réunis au Kazakhstan adopteront une nouvelle déclaration pour imprimer un nouvel élan aux soins de santé primaires partout dans le monde.
Le but est que les soins soient dispensés pour soigner les personnes et pas seulement pour traiter des maladies ou des affections données, en tenant compte de tous les aspects de l’existence et de la situation des individus.
Les soins de santé primaires sont au cœur de la dynamique mondiale en faveur de la couverture sanitaire universelle, qui est elle‑même un des fondements de l’objectif de développement durable consistant à permettre à tous de jouir d’une meilleure santé et d’un plus grand bien‑être.
source:
Organisation Mondiale de la Santé – Santé-Sénégal.com – le guide d’information de santé et prévention