Quelque 675 cas de paludisme ont été enregistrés dans la région de kaolack (centre), à la fin du troisième trimestre de l’année 2019, a indiqué, vendredi, Aïssatou Barry Diouf, médecin-chef de la région.
« En 2018, 10.000 cas de paludisme étaient enregistrés dans la région de Kaolack et aujourd’hui, après le troisième trimestre de 2019 on est à 675 cas, ce qui veut dire qu’il y a des résultats favorables dans la lutte contre le paludisme », a indiqué Dr Barry qui s’exprimait ce vendredi lors d’une rencontre de partage des plans d’accélération de lutte contre le paludisme.
Selon elle, ce recul est dû aux nombreuses stratégies mises en œuvre dans la région notamment les campagnes de distribution de masse de moustiquaires imprégnées et de chimio-prévention saisonnière du paludisme chez les enfants, déroulées par le district sanitaire de Kaolack.
« Nous avons partagé sur les plans d’accélération de la lutte contre le paludisme au niveau des districts de Nioro, Ndoffane et Kaolack où la prévalence du paludisme est encore élevée même si nous avons noté un recul par rapport aux deux années passées« , a déclaré le médecin-chef.
La rencontre avait aussi comme but de partager sur la mise en œuvre du projet de la coopération coréenne KOICA qui œuvre dans le renforcement de la santé maternelle et infantile dans la région centre.
« L’objectif du projet KOICA est de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile au niveau de ces zones d’intervention à travers le renforcement de capacités des prestataires notamment les sages-femmes, mais également à travers une bonne communication pour le changement de comportement« , a expliqué Dr Barry.
Aussi, a-t-elle ajouté, le projet agit à travers l’équipement des structures de santé et à travers une meilleure supervision et suivie des activités sur le terrain.
Cependant, elle souligne qu’un recul du nombre de décès maternel, de façon globale est noté dans la région de Kaolack
« Pour la mortalité néonatale qui était de 36 pour 1000 dans la région de kaolack, selon une enquête démographique et de santé de 2017, nous devons encore faire quelques efforts pour la réduire de façon significative« , a-t-elle estimé.
Source APS – Santé-Sénégal.com – le guide d’information de santé et prévention
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